• Admettons que je soit une étoile.

    Admettons que j'ai suffisamment conscience de moi pour pouvoir m'exprimer ici et admettez que vous vous ficher de la façon dont vous arriver a percevoir ce que je dit.

    Parce que 1: même si c'était possible sa serait sûrement beaucoup trop compliquer pour que je vous l' explique

    Et 2: C'est sûrement impossible mais c'est trop tard vous l'avez admis.

    Bon eu.. ou j'en étais... a oui, admettons qu'en permanence je produise des sons qui puissent indiquer les quantités d'énergie que j'émette et plein d'autre informations sur mon état de santé (étoilement parlant) et tout et tout.

    Ces sons sont percevables sur certaines fréquences appelées "radio" et des être appelé "astronomes" (apparemment des gens s'intéressant uniquement à ce qui ne leur est pas accessibles si j'ai bien compris) s'échine à en découvrir le sens.

    Ils s'amusent à noter toutes ces informations sur moi dans un but qui je l'avoue à défaut de leur être vraiment utile doit plutôt être du domaine de la masturbation intellectuelle. Mais bon ça les amusent.

    Mais il y a pire. Parmi ceux la y'a ceux qui sont appelé "artistes" et la, me demander pas, je ne sais pas à quoi ils servent. Ceux la prennent des bouts des sons que je produis pour en faire un son un peu différent au niveau de l'organisation et appelle ça : "la musique"

    Je comprend alors que comme moi vous vous dites que ce son ne veux plus rien dire et donc n'amuse même plus ceux appelé "astronomes".

    Mais il y en a d'autres encore pire que les deux précité! On les appelles au choix le public ou le touriste. Et ba eux essaye au mieux de s'amuser avec ce nouveau son même, si souvent, il n'y arrive pas.

    Et c'est la que vient mon problème.

    Figurer vous que sur une planète lointaine vivent plein de petits lutins. Comme les petits lutin "astronomes" m'écoutent tous le temps ils sont tombé un jour sur les sons que j'ai fais lorsque je batifolais avec une étoilette. Ils ont donné ces sons aux petits lutins "artistes" qui les ont trouvé fort joli et en ont fait une musique qui ont donné à entendre à plein de petits lutins encore plus petits qu'eux. (Je sais c'est dur à imaginer) Tout cela sans demander mon accord que je n'aurais d'ailleur même pas donné. Ces petits lutins sont bien gonflé de prendre des choses qui ne leurs appartiennent pas.

    Donc, je pense que vous admettez maintenant qu'en plus du fait que ce que ces actes soient particulièrement inintéressant et inutile, je sois passablement énervé.

    Luc Muratori.


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  • Il ne fait ni vraiment jour, ni vraiment nuit...

    Une demi nuit peut être.

    Je suis allongé dans mon lit, mes yeux jusqu'à présent rivé au plafond se baisse légèrement et regarde à droite.

    Ma chambre me semble étrangère. Elle est floue. Les couleurs des murs glissent et se fondent avec celles du sol.

    Je me lève et me dirige vers ma fenêtre. Mes pas sont léger. Je ne ressent pas l'impact de mes pieds sur le sol.

    Je ne me sent d'ailleurs même pas moi même. Je suis inconsistant.

    Arrivé devant la fenêtre, une étrange chaleur monte en moi. La peur est en moi avant même la venu de l'apparition.

    S'élève derrière la vitre devant moi, une tête, pas forcément effrayante mais légèrement disproportionné par rapport au cou qui ne cesse de monter. Les arbres derrière cet être me rappelle que je suis au premier étage ce qui démultiplie mon sentiment de panique face au mouvement lent d'un personnage ne cessant de s'élever et de se rapprocher de moi. Et alors que ses yeux totalement inexpressif semblant regarder au travers de moi me terrorisent je préssent que d'autre gens effrayants s'apprêtent eux aussi à apparaître.

    En m'accroupissant en dessous de la fenêtre pour faire cesser ces visions je me met à pencher en arrière. Je suis en apesanteur. Mes jambes sont à un demi mètre de distance du sol et j'ai totalement basculé. Je flotte allongé en dessous du rebord. Je voie la poignée de la fenêtre et m'imagine déjà toutes ces tête traverser la double épaisseur de plexiglas pour venir passer au dessus de moi.

    Assez! je veux me réveiller.

    Je n'ai pas bougé je suis dans la même position allongé mais je ressent le contact des draps. Je voie ma chambre en détails. Ce n'est plus le cauchemar. Je suis réveillé, je respire, je cligne des yeux, regarde à droite et vois la fenêtre. J'essaye de bouger mais je n'y arrive pas. Je suis prisonnier de mon corps. Je veux bouger avant que l'apparition de mon rêve viennent contaminé la réalité. Je veux bouger mais je n'y arrive pas j'ai l'impression d'étouffer. Je réalise qu'il ne va rien se passer. J'ai plus peur d'être totalement enfermé dans mon corps refusant d'obéir que du cauchemar. Je me concentre sur le fait de relever ma tête, fait plusieurs essais désespérés et réussi l'énorme effort qui me permet de reprendre le contrôle de mon corps. Soulagé mais épuisé par l'intensité de l'action qui ma été nécessaire pour échapper au cauchemar qui ma poursuivie jusqu'au seuil de la réalité, j'hésite à me recoucher.

    Luc muratori


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  • La chambre interdite, piece dans laquelle il ne faut pas entrer. Mais la curiositee nous y pousse. Alors, on ouvre le rideau, et on passe de lfopacite blanche des murs du palais de Tokyo, a la noirceur de la salle de projection.
    Dans cette piece carree, les visages se confrontent comme un duel. Les portraits occupent tous les murs et envahissent la piece. Il y a quatre visages projetes sur chaques pans de la piece ˆêdeux hommes, deux femmes, plus ou moins jeunes -. On se sent donc tout petit face a ces tetes a lfaura bleue. Mais ils me parlent. Je comprends du francais et m'en rapproche. Histoire de clefs , chambre interdite, escapade avec ses soeurs. Barbe Bleue cfest bien de lui qufil sfagit.

    En effet, ces visages content silmultanement en quatre langues differentes son histoire. Ses grands portraits denudes de vetements et de maquillage rappellent ce qufest un visage dans toute sa singularite, a travers cette image universelle qufest le portrait.

    Mais ces voix commencent a embrouiller mon esprit. Il sfagit maintenant dfaller voir dans lfautre piece.

    Jfentre, et, tout dfabord, ce qui me frappe, cfest mon ombre qui traverse le mur. Fantome de moi - meme. Du coup, je refais un petit tour pour la revoir, devant le projecteur, place au coin de la piece.
    Puis, je mfinteresse de plus pres a ces images, dessins a 1ferotique morbide et des portraits dessines a 1fencre. Jfy vois les victimes de Barbe Bleue, je suis dans la chambre interdite, lieu ou gisent des depoulles. Ces visages me guettent. Les lignes qui composent leurs figures se confondent avec celles laisser par les traces de sang qui degoulinent de leurs plaies. Un mur rempli par ces portraits eclates avec ses regards de frayeurs, de pleurs, de peurs.

    Dans la premiere piece, Rebecca Bournigault confronte le spectateur a une experience visuelle et sonores du conte de Barbe Bleue. Cette ambiance vise a replacer le spectateur dans un contexte ou lfon finit par ne plus rien comprendre, comme certaines situations vecus dans lfenfance. Dans un univers ou defilent les situations, les individus et les vies, ce travail autour du portrait fait prendre conscience de ce qufest un visage, cette partie si nue et fragile. Et que lfon peut si facilement atteindre.

    Mathilde


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  • Des freres Dardenne


    Le film debute par le trajet en scooter de ce petit bout dans les bras de sa maman. Ils arrivent devant une porte, elle ne s'ouvre pas. Sa mere cherche son pere, mais il ne doit pas encore s'en rendre compte. Elle finit par le trouver dans un cabanon au bord de l'autauroute, elle sort de la maternite. Depart dans la vie pas tres delicat pour ce nouveau-ne.
    On remarque des le debut que Bruno (le papa) n'a que peu d'interet pour le petit. Il n'est pas aller les voir a la maternite, il a loue leur chambre pendant qu'elle y sejourne et jette un coup d'oeil a son enfant que losque Sonia le lui met sous le nez. Les moments de complicite entre ces deux tetes blondes ou ils se chamaillent, se bagarent, se cherchent et se courrent après, font ressortir tous les cotes enfantins qu'ils ont encore a l'interieur d'eux. Ils vivent des aides sociales et des petites magouilles de Bruno faites de traficotages en tous genres. Au moment ou Sonia propose a Bruno de se promener avec le petit, il va le vendre.
    L'incomprehension est grande a ce moment pour le spectateur. Comment peut-on abandonner son enfant pour une liasse de billets.
    D'ailleurs, la premiere fois ou Bruno prend son enfant dans ses bras, c'est pour le deposer, dans cette piece vide. Puis, il le laisse derriere lui. S'en suit des embrouilles pour recuperer l'enfant, et rembourser ses dettes, jusqu'au moment ou il finit en prison. Il se rend a la police dans des conditions particulieres, en se mettant face a ses responsabilites dans une combine avec un mome.
    La scene finale fait ressentir qu'il a grandit et qu'il a compris ce qu'il a fait. Bruno et Sonia se retrouvent au parloir et ils eclatent en sanglot silencieusement.


    En fait, le titre du film designe non pas le bebe, mais Bruno. Les freres Dardenne choisissent de s'immicer dans sa vie entre le moment ou Jimmy, le petit, sort de la maternite et le moment ou, avec Sonia, ils pleurent en prison. On comprend alors que s'il en est arriver a vendre son enfant c'est parce qu'il etait lui meme un gosse. Dans toute son innocence et son inconscience. D'ou ces longs plans ou il se trimbale avec le landeau vide avec la camera qui est comme scotche a son epaule. Un enfant qui se retrouve parent ne peut pas faire face a ses responsabilites.
    L'approche et la comprehension de ce personage se fait patiemment, sans un regard moralisateur sur ce qui est montre. Il y a juste le cheminement de ce petit homme raconte au travers de la naissance de son enfant. Images banales ou intimes qui raconte de maniere simple une histoire forte.

    m


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  • La fin du cours annoncée,nous voici parti pour une expedition via métro, direction Palais de Tokyo!
    Un euro en poche, billet dans la main,nous entrons dans ce pallais de l'ephémère, de l'exposition temporaire!
    On devrai plutot dire palais de l'étrange,car ce qui nous attend est loin d'etre commun! La salle la plus spacieuse abrite l'exposition la plus spéciale! On pourrait dire spaciale, car nous sommes pret a traverser un couloir parsemmé de toiles, parsemmé d'étoiles, qui nous mènnera dans la caverne des horreur, l'antre de la stupeure! L'estomac bien accroché, nous pouvons continué, non pas que les oeuvres exposées soit moches,mais elles entrainent chez moi une reaction perturbante!
    Gargouillis humains, gargouillis de l'esprit! Mise en forme et en matière de notre reflexion interne! Résultat impressionnant et dérangeant, critique d'une société, traduite en un élément blanc!
    Robert Malaval nous donne ici une vision trés personnelle et pas forcement au gout de tout le monde! Il choc il ecoeure, mais la société actuelle n'en fait elle pas de meme? Cette exposition perturbe, mais elle entraine un reflexion personnelle sur notre propre vision de ce qui nous entoure!

    Brice Ginestet

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