• Palais de TOKYO

    Accompagné de deux quatres personnes de nuit secrète, tous d'un groupe différent, c'est en direction des Champs que nous nous sommes dirigés pour commencer notre soirée. Après un "MacDo" et un petit passage chez "Glup's" afin d'avoir quelques bonsbons pour l'après "Tokyo", nous étions fin prêts pour la visite du "Palais".


    A la vue d'une grande sphère éclairée de l'intérieur par une lumière rougeâtre, nous avions trouvé le musée et la visite allait pouvoir commencer. En effet, après avoir rigolé en début de soirée, il était temps de retrouver notre sérieux afin de profiter au maximum de la visite que nous allions effectuer. Nous nous sommes donc dirigés vers la caisse qui se trouvait être une caravane.
    Ensuite nous sommes allés en direction de la "Chambre Interdite" de Rebecca BOURNIGAULT. Pour entrer dans cette salle, il fallait tout d'abord pousser un rideau noir qui venait renforçer le côté intime de cette expo. Une fois le rideau passé, on est arrivé dans la première salle, sombre, dans laquelle on pouvait y voir quatre écrans blancs dont les paroles en différentes langues passaient en même temps dans diverses enceintes. Quelques minutes plus tard, on pouvait voir sur chaque écran se dresser de grand portrait de personnalité nu, du moins jusqu'au torse narrant le conte de Barbe Bleue. Sur la gauche, c'était une femme qui parlait en Agentin. En face, c'etait un homme qui parlait en Allemand. Sur la droite, c'etait une femme qui parlait en Anglais. Et derrière, c'était un homme qui parlait en Francais. Sur ce dernier, il m'a semblé reconnaitre l'acteur Philipe TORRETON mais comme personne n'a pu me renseigner, que se soit mes amis ou les personnes de la récéption, je resterai donc sur cette incertitude.
    Ensuite, on est entrés dans la seconde pièce de la "Chambre Interdite". Dans celle-ci, se trouvait une série de 18 aquarelles plus dégoulinantes les unes que les autres et dont certaines étaient érotiques. En effet, certaines représentaient des portraits dégoulinants avec des taches rouges symbolisant du sang, d'autres, des corps nus dégoulinants. On s'est posé des questions sur ce qui etait représenté sur certaines tableaux. En voyant le premier, on s'est demandé si en plus de la femme il s'agissait d'un pénis ou d'un doigt vue en premier plan. Mais à la vue des autres tableaux on en a déduit que se devait être un pénis. Etait ce nécessaire de s'être posé la question, ou aurions nous dû regarder sans essayer de rentrer dans son univers...?

    Ensuite nous nous sommes dirigés vers la salle sur "Araki". C'est un photographe qui là, avait pris des photos d'une femme qui se dénudait. La salle n'était séparée par aucune cloison distincte et était dans la continuité du couloir. Seul les canapés pouvaient faire office de séparation. Ils étaient mis pour que l'on puisse voir la retranscription sur une télé de son travail artisitique... A côté, un tableau nous proposait de voir quelques unes de ses photos.

    Pour la suite de notre visite, nous nous sommes dirigés vers la salle "Lyrics". Pour entrer dans cette salle, il fallait pousser une porte blanche à double battant. Dans la salle, on pouvait y voir des lyriques, une mini scène, des podiums et l'on pouvait aussi écouter de la musique par le biais de casques mis autour des podiums.
    Les lyriques étaient collés sur le mur, mot à mot, d'un gris métallique qui, avec la lumière prenait les couleurs de l'arc en ciel. Pour ce qui était de la musique, elle était de différents styles, de lounge, de variété en passant par des musiques à percussion.
    Seuls dans la salle, nous n'avons pu nous retenir et avons succombé à la
    tentation de se déhancher sur la mini scène et les podiums tout en écoutant la musique quand cela était possible. Nous nous sommes bien amusés...

    Pour conclure notre visite, nous nous sommes dirigés vers la salle dédiée au "ROLLING STONES". Ici on pouvait y voir des photos de portraits et de tout ce qui touchait à leur style musical. Il y avait aussi un grand fauteuil rouge qui était fait à partir de deux moitiés de feuteuil qui paraissaient être faites sur mesure. Une fois de plus nous n'avons pu nous retenir et nous nous
    sommes installés dessus... Et là, WAAAAAHOU, c'était le meilleur moment de la soirée. Trève de plaisanterie, même s'il est vrai qu'il était confortable, mais de la à dire que c'était ce qu'il y avait de mieux, il ne faut pas exagérer !
    Et voilà, c'est ici que s'est finie notre visite au musée.

    Ensuite, on s'en est allé, direction maison tout en se délectant de nos derniers bonbons achetés auparavant... huuum...

                                                                                               Igor M.


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  • La chambre interdite, piece dans laquelle il ne faut pas entrer. Mais la curiositee nous y pousse. Alors, on ouvre le rideau, et on passe de lfopacite blanche des murs du palais de Tokyo, a la noirceur de la salle de projection.
    Dans cette piece carree, les visages se confrontent comme un duel. Les portraits occupent tous les murs et envahissent la piece. Il y a quatre visages projetes sur chaques pans de la piece ˆêdeux hommes, deux femmes, plus ou moins jeunes -. On se sent donc tout petit face a ces tetes a lfaura bleue. Mais ils me parlent. Je comprends du francais et m'en rapproche. Histoire de clefs , chambre interdite, escapade avec ses soeurs. Barbe Bleue cfest bien de lui qufil sfagit.

    En effet, ces visages content silmultanement en quatre langues differentes son histoire. Ses grands portraits denudes de vetements et de maquillage rappellent ce qufest un visage dans toute sa singularite, a travers cette image universelle qufest le portrait.

    Mais ces voix commencent a embrouiller mon esprit. Il sfagit maintenant dfaller voir dans lfautre piece.

    Jfentre, et, tout dfabord, ce qui me frappe, cfest mon ombre qui traverse le mur. Fantome de moi - meme. Du coup, je refais un petit tour pour la revoir, devant le projecteur, place au coin de la piece.
    Puis, je mfinteresse de plus pres a ces images, dessins a 1ferotique morbide et des portraits dessines a 1fencre. Jfy vois les victimes de Barbe Bleue, je suis dans la chambre interdite, lieu ou gisent des depoulles. Ces visages me guettent. Les lignes qui composent leurs figures se confondent avec celles laisser par les traces de sang qui degoulinent de leurs plaies. Un mur rempli par ces portraits eclates avec ses regards de frayeurs, de pleurs, de peurs.

    Dans la premiere piece, Rebecca Bournigault confronte le spectateur a une experience visuelle et sonores du conte de Barbe Bleue. Cette ambiance vise a replacer le spectateur dans un contexte ou lfon finit par ne plus rien comprendre, comme certaines situations vecus dans lfenfance. Dans un univers ou defilent les situations, les individus et les vies, ce travail autour du portrait fait prendre conscience de ce qufest un visage, cette partie si nue et fragile. Et que lfon peut si facilement atteindre.

    Mathilde


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  • Elle grouille, la forme difforme, se mouvant dans notre lieu, et dans notre temps, se répandant.

    Il gargouille, l'informe bruissement, pleuvant nos yeux, et pleurant notre entendement.

    L'infini tourbillon cyclique des âmes, nouant l'inexactitude des certitudes se déroulant, sonne le carillon de filigranes, posEsur d'antiques corps rudes se courbant.

    Tentaculaire elle s'étend sans blâmes

    La sociétEfaites de chair et de trames

    Et hypnotisEquand la foule l'acclame

    On s'exécute par et pour le bien qu'elle clame.

    L'aliment blanc rampe et roule, il te dévore lentement

    L'aliment blanc vit et tourne, il me voit et te sent.

     

    Luc Muratori


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