• Vueillez jetter les aiguilles dans les boites jaunes


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  • Je regarde ma montre, 4h17. Encore une heure de passée sans bouger! Cela fait maintenant trois heures que je reste là, immobile, à la recherche d'un peu de calme. Un peu de calme pour mon esprit. Pourtant ce n'est pas vraiment ce que je recherche en temps normal, je préfèrerai être debout, pouvoir errer dans les rues sans m'occuper du temps! Mais là, c'est le contraire. Je suis allongé et je m'occupe des minutes qui s'additionnent pour donner des heures, et je ne peux rien y faire! Ne serais-ce que me retourner! Mais non, cette position doit être la bonne.
        Je me rappelle encore hier, quand je traversai la ruelle dérrière le parc, juste après la rue Belleville. Et je songeai à cette belle ville, sur une belle vie, sur une vie que je recherche. Ce petit plaisir de plus qui me fait passer les jours, les mois, les années. Qui me me fait oublier que le temps passe. Je me disai que tous ces petits bonheurs étaient ma vie. Ils me suffisaient pour continuer. Alors je me rappelais les bons momments vécus, ces instants qui marquent. Mais également les petits plaisirs éphemères, qui ne font que passer, mais qui sont indispensables. C'est ça que je recherche quand je sors! Voila pourquoi je préfère être seul, je libère mon esprit et m'ouvre à tout le reste, à tout ce qui m'entoure. Les sons, les odeurs, les personnes!
        Ce soir ce n'est pas le cas! Mon esprit est occupé, mon corps est immobile! Pourtant, je suis toujours dans cette petite ruelle, la même qu'hier, la même que dans mes souvenirs! Mais aujourd'hui, la donne n'est pas la même, tout est différent! Je n'entend pas les sons habituels! Seul un bruit inaudible envahit ma tête. Je ne sens rien, j'en regrette presque les odeurs nauséabondes qui èrent dans les airs. Et je suis seul!
    Je sais que c'est ce que je recherche habituellement, mais là c'est différent, je me sens seul! J'espère croiser quelqu'un, qu'il cherche à me parler, bien que je sache que ça ne me servira à rien, si ce n'est me faire plaisir! Mais ca ne me fera pas bouger!
        Il est maintenant 4h42, et je suis toujour allongé là, immobile. Ca fait maintenant 3h35 que je l'ai croisé, mon dernier contact humain, mon dernier regard, mon dernier son entendu! Ce coup de feu sourd qui me fit réfléchir, sans doutes un peu trop tard, sur le sens de ma vie. Pendant un instant je me suis senti bien, je me sentais léger, jusqu'à ce que ma tête touche le sol! C'est alors qu'elle se mi à s'activer. Pourquoi finir ainsi? - L'ai-je bien mérité? - Et si c'était écrit! - Et si c'était ma vie!
        
        Je regarde ma montre, 4h55. Je regarde mon corps gisant sur le sol. Ma vie s'acheva là, au détour d'une ruelle sombre! Cette ruelle je l'aimai, elle me l'a bien rendu! En demandai-je tant? Sans doute, mais pas ainsi! Il y avait sans doute d'autres manières de me faire réfléchir, car maintenant c'est trop tard, il est temps de partir!




    Ginestet Brice        

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  • A history of violence

        
        Instinct de survie ou violence naturelle?
        Si j'étais menacé, comment réagirais-je? Bonne question! Peut etre resterai-je sans bouger, attendant que sa passe. Ou peut-etre sentirai-je une force me pousser à réagir pour sauver ma peau! Mais la question est Comment réagirai-je! de quelle facon mes geste s'appliquerons? N'est pas tueur qui veut! On ne tu pas quelqu'un comme ca, sans raison,même avec une possée d'adrénaline qui exiterai l'ensemble de nos muscle jusqu'a commetre l'irréparable!
    Oui mais, si s'est lui ou moi, le questionnement se simplifie, fini la bonne conscience, face à l'anarchie des sens! On se retrouve tel un animal, a agir pour sauver sa peau, peu importe les consequences, la priorité est la survie, et rien ne pourra changer cela! Ainsi, mes geste son inconscient, et tout ce que j'ai pu accumulé au cours de m vie se met en application, bases de self défence vu à l'école, technique d'art martiaux vu en sport, gestes mortels vu dans un film! Tout cet ensemble ne fait plus qu'un pour te donné le pouvoir de gagner, il ne faut pas sousestimer la force de l'esprit!
    On m'a toujour dit de me plier a une menace comme une arme a feu ou toute arme blanche pouvant nuire a ma santé, mais depuis quand fais-je ce qu'on me dit de faire? C'est bien une chose qui passe a la trappe, les bon conseils de mère Thérésa! Dans le feu de l'action, ces conseil se traduisent par la mort, du moin c'est la premiere pensée qui nous vient! Alors on devient incoscient! On laisse parler notre moi intérieur, qui semble beaucoup plus apte a nous sauver la vie!
    Gestes précis, points sensibles, nous sommes de vrai tueurs en puissance! A nous de savoir si on se permettra de se surpasser ou de rester là sans bouger, tetanisés par la peur, car dans ce cas là, il est trop tard pour changer la donne, c'est le momment de devenir croyant!

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  • Il ne fait ni vraiment jour, ni vraiment nuit...

    Une demi nuit peut être.

    Je suis allongé dans mon lit, mes yeux jusqu'à présent rivé au plafond se baisse légèrement et regarde à droite.

    Ma chambre me semble étrangère. Elle est floue. Les couleurs des murs glissent et se fondent avec celles du sol.

    Je me lève et me dirige vers ma fenêtre. Mes pas sont léger. Je ne ressent pas l'impact de mes pieds sur le sol.

    Je ne me sent d'ailleurs même pas moi même. Je suis inconsistant.

    Arrivé devant la fenêtre, une étrange chaleur monte en moi. La peur est en moi avant même la venu de l'apparition.

    S'élève derrière la vitre devant moi, une tête, pas forcément effrayante mais légèrement disproportionné par rapport au cou qui ne cesse de monter. Les arbres derrière cet être me rappelle que je suis au premier étage ce qui démultiplie mon sentiment de panique face au mouvement lent d'un personnage ne cessant de s'élever et de se rapprocher de moi. Et alors que ses yeux totalement inexpressif semblant regarder au travers de moi me terrorisent je préssent que d'autre gens effrayants s'apprêtent eux aussi à apparaître.

    En m'accroupissant en dessous de la fenêtre pour faire cesser ces visions je me met à pencher en arrière. Je suis en apesanteur. Mes jambes sont à un demi mètre de distance du sol et j'ai totalement basculé. Je flotte allongé en dessous du rebord. Je voie la poignée de la fenêtre et m'imagine déjà toutes ces tête traverser la double épaisseur de plexiglas pour venir passer au dessus de moi.

    Assez! je veux me réveiller.

    Je n'ai pas bougé je suis dans la même position allongé mais je ressent le contact des draps. Je voie ma chambre en détails. Ce n'est plus le cauchemar. Je suis réveillé, je respire, je cligne des yeux, regarde à droite et vois la fenêtre. J'essaye de bouger mais je n'y arrive pas. Je suis prisonnier de mon corps. Je veux bouger avant que l'apparition de mon rêve viennent contaminé la réalité. Je veux bouger mais je n'y arrive pas j'ai l'impression d'étouffer. Je réalise qu'il ne va rien se passer. J'ai plus peur d'être totalement enfermé dans mon corps refusant d'obéir que du cauchemar. Je me concentre sur le fait de relever ma tête, fait plusieurs essais désespérés et réussi l'énorme effort qui me permet de reprendre le contrôle de mon corps. Soulagé mais épuisé par l'intensité de l'action qui ma été nécessaire pour échapper au cauchemar qui ma poursuivie jusqu'au seuil de la réalité, j'hésite à me recoucher.

    Luc muratori


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